Tesco, le supermarché qui fait peuuuur…

Ben oui, qui dit nouveau pays, dit nouvelles habitudes, comme l’ont si bien raconté Manu et Laurence, la plus quotidienne des tâches peut devenir toute une aventure !

Un beau jour ensoleillé, on s’est rendus à Balbriggan, jolie petite ville sur la côte, entre chez nous et Dublin, on y passe tous les jours en train, sur le chemin du boulot, la gare donne directement sur la très belle plage avec son petit port de pecheurs et sa tour Martello. Alors on s’y ballade, d’abord sur la côte, puis on s’enfonce dans les terres (façon de parler, hein, on a p’tet pris quelques grammes, mais pas à ce point là) vers le centre ville.

Les rues sont bien fournies en petits commerces en tous genres, et on s’y promène tranquillement jusqu’à voir un panneau Tesco, une des principales chaines de supermarchés de l’Irlande (chaine anglaise à l’origine, un peu l’équivalent du bon vieux Carouf). On se rappelle alors qu’on manque de deux-trois broutilles à la maison, et qu’en plus on commence à avoir faim, alors hop, un petit tour au supermarché !

Pour copier Manu et Laurence une fois de plus : ça aurait pu être simple. On entre par la porte au-dessus de laquelle trone l’énorme enseigne Tesco, et on se retrouve dans une sorte de galerie marchande. Sauf que tout est fermé endhors d’un pressing à l’air plutôt glauque. Et aucune indication de la marche à suivre pour atteindre le supermarché. Pourtant, on a vu des gens sortir avec des sacs estampillés Tesco, alors il doit bien être là ! Au détour d’un passage on aperçoit une sorte de rampe tapie de caoutchouc, qui monte un peu comme un escalier de HLM, entre deux murs au crépi décrépi, couleur vert-hopital. Hmm.

Bon, ben ne voyant pas d’autre chemin, on tente, et en haut on aperçoit au loin des caisses et des gens ! Youpi, on n’est pas entrés dans la quatrième dimension finalement ! On se rapproche, mais en fait, les caisses sont de l’autre coté d’une vitre, et il faut encore faire un bon détour avant d’atteindre l’entrée du supermarché. Bon. On se saisit des quelques bêtises dont nous avions besoin (hmm, des naans et de la vache qui rit, tout ce qu’il faut !) et on se dirige vers les caisses.

Tout aurait pu se finir là, mais hélas, ma malédiction n’a pas cru bon de rester en France, elle nous a suivi. La caisse que je choisis devient forcément la plus lente, pourtant, avec une seule personne avec 3 articles devant nous, on aurait pu passer rapidement. Mais non. L’un des trois articles de la dame devant nous se trouve être un DVD (eh oui, c’est un supermarché super pointu qui fait de la haute teshnologie !). Forcément, pour des raisons de sécurité, iles boitiers sont vides et les disques sont conservés dans une grande armoire derrière les caisses que seule la caissière en chef elle a la clé.

Alors la caissière va chercher la caissière en chef, qui revient avec elle, ouvre l’armoire et commence à chercher le DVD pendant que la caissière revient passer les 2 autres articles. Bip. Bip. Elle ne trouve pas le DVD, la chef caissière. Forcément, ils sont tous rangés proprement dans des manches en papier blanc, sans fenetre, et pour pouvoir les réutiliser, ce serait vraiment idiot de marquer sur les manches quel DVD se trouve à l’intérieur, hein.

On est d’accord.

Alors la caissière retourne à l’armoire aider sa chef. Sortir le DVD, regarder, vérifier quel DVD on cherche (quelqu’un a dit poisson rouge ?), re-regarder, remettre le DVD. Répeter. Au fait, je vous ai dit que chaque tiroir de l’armoire devait contenir des centaines de disques ?

Entre temps, forcément, les queues des autres caisses se sont rallongées, j’ai la flemme d’enlever tout notre barda du tapis pour refaire la queue ailleurs. On attend. Hem. Ohé ? On attend !

La caissière finit par remarquer qu’elle fait attendre des clients et que la dame ayant été encaissée, elle peut très bien nous faire passer pendant que sa chef fouille dans les archives de Rome (version numérique). Bip, bip bip bip, bip… bi-bi-bi-bip. Sacs, remplir, sortir. Mal aux pieds.

Mais bon, sortir n’est pas non plus très simple, on se retrouve dans une toute autre dédale de couloirs, tiens, un autre pressing glauque… Ah, le soleil, l’air frais, le ciel ! Vite, à la gare, avant que le supermarché ne nous ratrappe pour nous reprendre !

2 Reponses to “Tesco, le supermarché qui fait peuuuur…”

  1. franouchka Says:

    Bienvenus dans la quatrième dimension!!! :O)
    On se sent moins seul…
    Nous on a facilement trouvé l’entrée du magasin mais on cherche encore désespérément un rayon pantoufle… partout… même dans les pharmacies…
    Bises à vous, O, explorateur des temps modernes!

  2. tiff Says:

    Ha ben ouai!
    Tesco, tiens! Ca me rappelle la petite place dans la rue st paul à cork… Erf, je rêve de retourner vivre en irlande!
    Enfin, le principale, c’est que vous aillez réussit à sortir de cette étrange dimension!
    Bises à vous deux!

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