Roméo : opération commando

Voici un petit résumé des épisodes précédents :
N’en pouvant plus de voir ce petit chat (ou plutôt de ne pas le voir) enfermé dans son minuscule réduit sans aération ni lumière à chaque fois que nous montions chez les parents de mon homme, nous avons décidé de faire quelque chose.
La première solution, la plus radicale, consistait à faire passer un inspecteur de la SPA (qui ne nous a jamais répondu) ou de la fondation Brigitte Bardot (qui nous ont répondu rapidement et de façon efficace) pour ouvrir un dossier pour mauvais traitements avec potentiellement à la clé une amende d’au moins 450€ et l’enlèvement de l’animal. Evidemment, cette solution présentait de gros inconvénients, ça prendrait longtemps, le chat risquait l’euthanasie dans un refuge, et surtout ça foutrait une sacrée merde dans une ambiance déjà pas folichonne entre nous et le père de mon homme… Bref, on se l’est gardé sous le coude au cas où, mais on ne voulait pas avoir à en arriver là.
La seconde, la plus facile et réalisable, c’était tout simplement d’enlever nous même le chat de là et de nous occuper nous même de lui trouver une maison plus sympa (pas dur, vous me direz !) Et voilà ce que nous sommes allés faire hier…

Il y a plus de 2h30 de route entre la maison de mes beaux-parents et Toulouse, et je craignais que le chat ne soit totalement paniqué, qu’il se fasse mal en se débattant dans la cage de transport… Eh bien non ! Je suis allée le sortir de sa “prison” comme l’appelle mon homme, j’ai failli en vomir tellement l’odeur était forte. Roméo a couiné un peu au début, plus par surprise et interrogation que par peur, et il n’a pas paniqué… Il est resté le plus sage du monde pendant le long trajet, il n’a miaulé qu’une fois ou deux en plus de 2h30, et n’a pas haleté (ce que tous les autres chats que j’ai eu ont toujours fait en voiture, par stress), il est resté assis, tout au plus curieux de ce qui lui arrivait.

Une fois arrivés, nous lui avons donné un bain (le pauvre était très poussièreux et plein de puces) et là encore il est resté très calme, curieux, mais pas paniqué… Nous lui avons délimité un espace entre la cuisine et la salle de bains via le couloir, pour qu’il n’ait pas tout d’un coup un espace trop grand. Pourtant, rien que la cuisine, ça lui faisait peur, et la lumière aussi. Une fois le soleil couché, nous sommes restés assis dans la cuisine et il a fini par sortir, jouer, se laisser caresser, il a exploré un peu, timidement, sursautant au moindre mouvement brusque. Il faut dire que les rares fois où il est sorti de son cachot dans la piece principale de la maison, il se faisait poursuivre par un ogre qui lui gueulait dessus et tapait du pied par terre pour le chasser des recoins où il essayait de se cacher… Il n’a pas été frappé, mais il a très peur et s’attend à être engueulé à tout va.

Nous l’avons installé avec tout ce qu’il lui fallait pour la nuit, croquettes, eau, litière, et nous sommes partis nous coucher.

Toute l’histoire dans la section spéciale Roméo…

1 Réponse to “Roméo : opération commando”

  1. Mémé Says:

    Bah alors bravo à vous ! J’ai découvert l’histoire de Roméo sur Kata et c’était vraiment pas folichon. Ce courageux matou a l’air de vouloir aimer les humains malgré tout et c’est de bonne augure pour sa future famille… En tout cas, il va pouvoir réaliser que les humains ça peut jouer, caresser, flatter et réconforter, il n’a qu’un an, un caractère sympa apparemment (le test de la voiture en dit long…), il ne reste qu’à lui souhaiter bienvenue dans la vie de chat (20h de dodo sur 24h, bouffe, calins, jeux, caca litière :-D ).

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