Panique dans la téci

la téci18h20, j’arrive à la zonmé avec mon keum, wech, et pis y’a l’aut’ voisin, là, le rebeuh (euh, lequel ?) qu’il nous dit, “hé, les kaïra, l’ascenseur, il est HS, z’y va, wech, et y’a les deux vieux qu’ils sont dedans depuis une heure, yech’… ”

Heum. Pardon, chers lecteurs, j’essayais de donner à mon récit un coté karcherisé, mais décidément, chuis pas douée pour écrire comme ça. :D

Donc voilà, pour résumer, en rentrant, un gars de l’immeuble nous dit que l’ascenseur est en rade une fois de plus, mais que cette fois deux personnes sont coincées dedans, et ce depuis une heure. Un couple de personnes agées en plus, donc à priori nos gentils voisins d’en face. On essaye donc de rappeller la compagnie de l’ascenseur, ce qui a déjà été fait plusieurs fois sans succès.  On enregistre mon appel, on prend mon nom, on me dit qu’ils vont rappeller pour dire quand le technicien sera en mesure de fournir une heure de passage.

Génial.

Les pompiers aussi ont été contactés, et ont promis de venir… Au bout d’une demie heure (donc une heure et demi que nos vieux ils sont là dedans) les pompiers se pointent, visiblement agacés, accompagnés par un policier lui aussi à l’air un brin embeté.  Ils tentent d’ouvrir la porte, n’y arrivent pas, vont bidouiller la machinerie, hop, la porte s’ouvre, les vieux sortent enfin !

En discutant avec les pompiers et le policier, face à une p’tite vieille à la langue bien pendue (”on avait le temps de crever là dedans, dites donc ! heureusement mon mari il est pas cardiaque !”) ils lui avouent qu’ils auraient pu être là bien avant, mais qu’ils n’ont plus le droit de se déplacer dans “les quartiers” sans être accompagnés d’un policier, et que donc ils ont attendu…  Heum.

Pitin, déjà que je trouvais ça relou de pas pouvoir se faire livrer de pizzas dans le coin, v’la qu’on peut pas non plus se faire livrer de pompiers !

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