On a kidnappé Monsieur Delagnes !

Il était toujours là, comme une évidence, toujours joyeux, à nous saluer d’un signe de la main.  Et puis un jour, il n’était plus là, et c’est là qu’on se rend compte qu’on s’était habitué à sa présence, qu’on le considérait comme acquis qu’il serait là pour nous dire bonjour, pour nous souhaiter bon voyage quand on partait, pour nous accueillir en rentrant, qu’il pleuve, qu’il neige…

Un jour, Monsieur Delagnes a disparu.

Ceux qui ne fréquentent pas la rocade nord de Toulouse ne comprendront sans doute pas notre émoi, mais mon homme et moi, on tenait à exprimer notre sympathie envers la famille et tous ceux à qui Monsieur Delagnes manque cruellement tous les jours. Même son chariot élévateur a l’air triste sans lui…

Toi aussi, tu veux dire une betise ?

Tu dois t'identifier pour me dire une betise.