La voyageuse

Laytown beach

L’or des rayons du soleil levant lui caressent la peau, donnant des reflets dorés à son visage, levé vers le ciel rougissant. Face à elle la plage s’étend longuement, paresseusement, la marée est au plus bas et les petites vagues de la mer calme sont loin, très loin. De petits groupes d’oiseaux profitent pour fouiller le sable vaseux à la recherche de leur petit déjeuner. Le vent du large lui balaye la peau, les cheveux ; son corps est fait d’algues et d’étoiles, de coquillages et de poissons.

Elle est d’ici et de loin, elle a parcouru le monde, inlassablement, mais elle a toujours été ici. Elle a touché de ses doigts les cotes de tous les continents, déposé un baiser sur chaque plage, parcouru les fonds noirs ou la lumière n’est qu’un souvenir et flâné sur les barrières de corail sous le soleil des tropiques. Elle est parfois douce, calme et sucrée, léchant le sable en douceur, et parfois sa colère se déchaîne, sa houle salée soulève les bateaux, se fracasse contre les rochers, puis, le calme revient…

C’est elle qui m’a attirée ici, qui m’a accueillie, elle qui m’a plu, la belle voyageuse, la mer, l’air du large. Elle m’attendait et je l’ai reconnue. Depuis aussi longtemps que je me souviens, j’ai toujours eu pour la mer un sentiment que je n’arrive pas à définir, un apaisement, une tranquillité, l’impression d’être “arrivée”… Depuis presque un mois, j’ai la chance de la côtoyer tous les jours, matin et soir, je la longe pour aller travailler et en revenir. Le weekend, je foule le sable avec mon cher amour pour aller faire les courses à une quinzaine de minutes de là dans la ville voisine au joli nom de Bettystown. Et ça me plaît.

1 Réponse to “La voyageuse”

  1. Matthieu Says:

    C’est zoliii. Ca donne enviiie. Profite et porte-toi bien !

Toi aussi, tu veux dire une betise ?

Tu dois t'identifier pour me dire une betise.